Le bilan de la manifestation est mitigé.

Si nous sommes contents d’être arrivés à bon port, à savoir jusqu’au bout de notre concept, c’est en laissant pas mal de monde sur le quai.

Ou au milieu de la tempête qui s’est levée par devers nous dans le verre d’eau de leur paranoïa intransigeante, dogmatique, viscérale.

Ou de leur peur imbécile de débordements imaginaires, comme dans le chef de cette entreprise (Agrafa Communications bvba) contractée pour placer dans Bruxelles 200 exemplaires de l’affiche de la manifestation et qui, craignant que leurs emplacements ne soient vandalisés, a rompu le contrat 2 jours avant le lancement prévu de cette campagne d’affichage.

Le Collectif MANIFESTEMENT aura malheureusement confirmé par son action et les (non-)réactions qu'elle a suscitées que « le mot "juif" constitue [...] un signifiant exceptionnel dans le champ général de la discussion intellectuelle publique, exceptionnel au point qu'il serait licite [aux yeux des obscurantistes qui font encore la loi en le domaine en 2012] de lui faire jouer le rôle d'un signifiant destinal, voire sacré. » (Alain Badiou, Circonstances, 3. Portées du mot "juif", Léo Scheer, p.9)

Le bilan détaillé a fait l’objet d’un Droit de réponse au silence paru dans Le Bateau ivre / El Batia Mourt Sou n°67, 31 mars 2012.

 

 

 

 

 

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