« Pour en finir avec la planète ! »
ou
« Pour en finir avec la fin de la planète ! » ?

C’est la même chose !

 

Si payer le tribut à la nature, c’est mourir, payer le tribut à la culture, c’est vivre !

 

L’écologisme
est une politique d’austérité
de la pensée et de la joie !

 

Plus de la moitié des vertébrés disparaissent tous les 40 ans ?

No stress : il en restera toujours, foi de Zénon, la moitié !

 

Que la fin soit plausible et/ou souhaitable est secondaire.

Car la question n’est pas de savoir s’il y aura − ou non − une fin,
mais si la fin sera − ou non − une fête.

 

L’ère anthropocène serait anthropobscène ?
Que dire alors de l’ère cambrienne
(540 millions d’années avant J.-C.)
totalement envahie par les trilobites ?

CQFD

 

« On va tous crever, on va tous crever,
Y'a la fin du monde qui nous guette et nous on fait la fête !
On va tous crever, on va tous crever,
L'apocalypse nous attend et nous on fait la fête tout l'temps !
»

 

Une écologie qui n’est pas en même temps sociale et mentale
est une entreprise de contrôle social et mental.

 

Mise en garde à nos adversaires et néanmoins ennemis :

La nature a bon dos... mais un fichu caractère !

 

« Ce qui ne tue pas la Terre la rend plus forte. » (Nietzsche)
Or réchauffer n'est pas tuer.
Donc réchauffer la Terre la rendra plus forte.

 

EXERCICE D'ANALOGIES :

Le puritanisme / L’écologisme =
L’austérité / Le néo-libéralisme =
La négation du présent / Le souvenir du futur =
La cosmétique / Le catastrophisme

 

Après l’anthropocène, l’eschatocène.

Ou

Du rêve à la réalité.

 

« Rien n’arrive à personne que la nature ne l’ait fait capable de le supporter. » (Marc-Aurèle)

Rien, même pas la fin.

 

« Il faut être arrogant comme l’homme pour penser que c’est nous qui avons changé le climat » (N. Sarkozy, 15.09.2016)

Il faut être con comme Sarko pour indexer le climat à l’arrogance supposée de l’homme.

 

« La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle possède le secret du bonheur et nul n’a su le lui ravir. » (George Sand)

La niaiserie inavouable gravée sur la gachette de tout Khmer vert, qu'ils soit clair ou foncé, bouteille ou émeraude, pomme ou pistache.

 

« Loin de toute sensiblerie pleurnicharde et de toute mélancolie bucolique, voire géorgique, il ne faut voir en Monsanto que la planification lâche, mercantile, hideuse, médiocre et basse de l’annihilation de la planète. Or notre future Terre mère mérite plus de panache pour ses mâles funérailles ! » (Xebeche, Celui qui parle fort pour ne rien dire, Éditions Jim Jarmush (collection « Dead Man »), Westminster, 1890)

La seule bonne raison d’en finir avec Monsanto.

 

L’adjectif humain est à Hiroshima
ce que l’adjectif naturel est à Fukushima.

 

Grâce au grand réchauffement,
le grand débarrassement.  

 

Ce qui, dans l’homme,
s’exprime quand il s’attache à détruire la nature,
c’est encore la nature.

 

La vie : il fallait ne pas oser !

 

Rien de plus naturel que la culture !

 

Le pronostic vital de la nature est engagé : ouf !

 

Et si la nature était sado-maso ?

Si sa position d'élection n'était pas celle du missionnaire vert ?


Pollueur payeur ?

Pollueur jouisseur !


Les sauveteurs de la planète
sont aussi hilarants
que les militants anti-avortement favorables au port d’armes.

 

Salah Abdeslam, Dans la dèche à Daech et à Paris (via Alep), La Fabrique, 2017, passim.

 

« Quel est le symbole de la liberté acquise ? Être libéré de la Terre.» (Nietzsche, de mémoire oublieuse)

 

Le fin du fin : en finir avec la fin.

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