Esthétique de la fin de la planète
Bonne nouvelle pour les esthètes et autres dandys chics de l'apocalypse hype :
grâce au site bien nommé « nature-obsession* »,
on a la confirmation que,
depuis le départ, la fin est tout simplement, bonnement et sublimement...
belle, magnifique, majestueuse !
Contemplez plutôt ces trois images saisissantes :
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* À toute fin de la planète utile, rappelons qu'obsession, dérivé du latin obsidere « assiéger, assaillir, envahir », est d'abord − c'est-à-dire intrinsèquement − un terme d'art militaire.
Les Mexicains, eux, n'ont pas lésiné le 21 décembre 2016 sur les moyens esthétiques pour répéter grandeur nature ce que pourrait être, si tout le monde s'y mettait en même temps, une magnifique fin pyrotechnique de la planète. La photo ci-dessous ou tout le film de l'événement en témoignent : qui veut la fin belle y met les moyens pétaradants !
"Des gens couraient en flammes, des enfants", rapportent, éblouis, les organisateurs. 31 personnes ont perdu la vie dans l'aventure, ou plutôt, ont artistiquement indexé leur fin à celle de la planète. Hommage à eux. Les 72 blessés seraient disposés à remettre le paquet encore plus fort dès leur sortie d'hôpital. Chapeau bas.
Par contraste, soupirez ici à la vue d'un exemple entre mille d'une fin pas du tout "en beauté", sinon de la planète, de l'espèce humaine : quel mortel ennui !