Il y a trois périodes

1.1.

La Lettre Entrouverte

du 28 juin au 30 septembre 2010

Cette période n’est pas celle d’une sensibilisation à une cause, mais d’un engagement, d’où l’ardente nécessité et l’obligation irrécusable d’une explication. Les preuves de cette démarche abondent. Même ses adversaires les plus tenaces, d’un enterrement de Léopold II, s’y résolvent. Pourquoi ? Pour enterrer l’idée ; pour la rendre folklorique ; pour s’en servir à leurs profits ; pour exhaler et exalter leurs propres Moi et Ego. Leur objectif ? Si cela s’arrête là les choses recommenceront comme avant : le Congo et les élites congolaises continueront à faire l’éloge de la colonisation pour pouvoir gagner leurs vies. Ils ne penseront jamais qu’ils peuvent s’associer avec des élites belges, au choix Bruxelloises, Wallonnes, Germanophones, pour construire des projets communs.
Sur le plan technique moi, sur le plan privé, j’écris une lettre entrouverte. Avec vous on se retrouve le 30 juin au quartier Matongé avec le cercueil. Je vous demanderai d’organiser avec moi une rencontre colloque portant sur un sujet : Enterrer Léopold II au Congo est-il pertinent, insolent ou ironique ? 

Si un concours littéraire sous forme de nouvelle ou d’essai, maximum 10 mille caractères, peut être entrepris  ce serait bien. Si d’autres actions peuvent s’y adjoindre mais émanant de vous il n’y a pas de refus, mais je ne veux pas d’autres organisations. A deux c’est suffisant, largement suffisant. Trois c’est trop.

1.2.

L’enterrement immatériel

du 1er novembre 2010 au 30 avril 2011

C’est le voyage que Léopold II, vivant et mort, n’a jamais fait. Il se fait à travers son cercueil, à travers ses héritiers blancs et noirs comme voyageurs mais aussi à travers un tour du Monde commençant à Anvers, le port belge, et se terminant à Matadi, le port congolais. Entre ces deux ports il y a cinq escales : New York, Shangaï ou Pékin, Tokyo, Alger, Rabat, Gorée. Il serait heureux sur le plan symbolique que chaque pays, sept au total, Belgique, USA, Chine, Japon, Algérie, Maroc, partage avec nous les dividendes léopoldiennes ou en confirme l’existence.

Sur le plan technique une telle entreprise requiert un secrétariat et un capital pour faire tourner la boutique. J’ai proposé deux sources : le calendrier numérologique et le passeport. Les deux sont des œuvres numérotées de 0 à 999. Est-ce vraiment impossible d’en vendre la moitié, 500, dans les 43 pays suivants, La Belgique et le Congo sur Terre ; Léopold II et Lumumba au Ciel ; Léopold II, Allemagne, Luxembourg, Autriche, Hongrie, Grande-Bretagne, France, Danemark, Espagne, Italie, Hollande, Portugal, Suède, Norvège, Etats-Unis d’Amérique, Russie et Turquie, LeNoir et ses 21 Entreprises noires personnes morales, Lumumba, Congo, Angola, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Guinée Bissau, Gabon, Centrafrique, Congo Brazzaville, Tchad, Cameroun, Rwanda, Burundi , Zambie, Tanzanie, Ouganda, Kenya, Soudan, Zimbabwe, Chine et Japon, dans l’au-delà ?

1.3. l’enterrement matériel

du 1er mai au 30 juin 2011 (si difficulté, prolongation jusqu'au 30 août 2011)

Il a  lieu en deux étapes. La première dans l’Ile aux Esprits : Mangéngéngé. La seconde sous forme de projet pilote démontrant que le père a été bel et bien enterré. Comment ? En installant  enfin une architecture dans la ville de Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa, basée sur des besoins primaires, centraux, déclencheurs d’un mot magique : le Dialogue.  La Belgique et sa civilisation, Les Blancs avec leur développement ne pensent jamais à l’essentiel. Ils croient que tout est déjà là, pour recevoir leur modernité et leur progrès. Cette modernité et ce progrès sont-ils vraiment ceux de l’homme, blanc, noir, rouge etc. Non : CQFD.

BOYIKASSE BUAFOMO : de  2 h du matin à 10h16 jeudi 24 avril 2010

 

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