in memoriamin Z.E.P.
ad vitam LA MIGRATION


« FATWA CONTRE LES INTÉGRISTES DE L'INTÉGRATION ! »

EST UNE MANIFESTATION COUP DE BOULE
SUR LE "I" DE POING
EN GUISE
D'ULTIMATUM
À LA BIEN-PENSANCE DÉVASTATRICE
qui récure tous les cerveaux
à la grosse brosse de l'impératif d'intégration
(moins pour soi et consorts que pour l'autre et sa progéniture, bien sûr)

 

Preuve que l'universalité supposée du bon sens intégrationniste est purement idéologique : personne ne s'offusque Outre-Manche que les instructions au public soient déclinées dans une quinzaine de langues au sein des hôpitaux publics.

 

Preuve que l'intégrationnisme ne résiste pas à l'épreuve du réel : les critères concrets d'intégration pondus par les autorités tombent vite dans l'absurde... et ne sont pas toujours satisfaits par les natifs, supposés intégrés d'office.

 

Preuve par 4 que l'intégrationnisme conduit sur des pavés de bonne intention tout droit à l'enfer :

 

1. Intégration est synonyme de dissolution*… voire d’extermination.
La preuve par Auschwitz :
que la parfaite intégration des juifs dans la société occidentale
ne soit pas venue à bout de leur judéité,
c'est cela même qui est (ressentie par les « intégristes de l'intégration » comme) intolérable.
Le cœur de l’antisémitisme n’est pas ailleurs.
Illustration (islamophobique) récente : un musulman bien intégré est un musulman mort.



2. Exiger que s’intègrent des gens à qui ne sont pas reconnus concrètement les mêmes droits,
c’est marcher sur la tête.
La preuve par l’apartheid :
L’ancien régime sud-africain et l’ANC avaient pour eux la cohérence : celui-là ne demandait pas aux noirs de s’intégrer et celui-ci ne militait pas pour trouver une place plus enviable dans le régime existant.
Illustration récente : système d'intégration rime avec ségrégation.


3. Dans les faits, l'impératif d'intégration ne s'impose
− et indéfiniment, de surcroît ! −
qu'aux "coupables d'apparence non conforme".
La preuve par l’évasion (fiscale) :
Devraient être condamnés au premier chef pour dés-intégration délibérée ceux qui s'auréolent d'"optimisation" pour massivement éluder l'impôt, ciment s'il en est de la cohérence, sinon de la cohésion, sociétale. D'autant que, bien souvent, ces délinquants en col blanc ne se gênent pas pour exiger par ailleurs des "coupables d'apparence non conforme" toujours davantage de preuves d'intégration** :

x

Illustration récente : suspicion permanente et intégration volontaire sont antinomiques.

 

4. Qui intègre bien stigmatise bien. On ne déploie de vastes plans d’intégration qu’une fois l’infâmant stigmate de l’extégration identifié avec componction.
La preuve par l’handicap :
L’intégration, c’est tout juste bon pour les handicapés… quand ce n’est pas pour les femmes, les chômeurs, les seniors isolés, les pauvres, les obsessionnels compulsifs, les eurocrates, les harkis, les cancres, les djihadistes, les malades du syndrome Gilles de la Tourette, les Italiens… sans oublier Bernard Arnault, Jean-Marc Rouillan, Delphine Boël, Elisabetta Maria Rosboch von Wolkenstein, Imoh Ezekiel, Dan Gagnon, Ahmad Samir Hamdard, Edward Snowden, Arnold Schwarzenegger, Leonarda Dibrani et Roy Mac Coinnich.

 

En d'autres termes (1) :

Entre invalider le concept d’intégration
et combattre les situations type apartheid
qui pullulent dans la société occidentale soi-disant intégrationniste ou hospitalière
(un exemple entre mille),
il ne faut pas choisir : c’est la même chose !

 

En d'autres termes (2) :

Entre les exigences d’intégration et d’égalité devant le droit (et le hors-droit), en revanche,
il faut choisir.

Entre exclure des personnes atypiques, aberrantes ou irrégulières
et dénoncer des situations type apartheid,
il faut choisir.

Entre ce cercle monstrueux :
q
et cette asymptote utopique :
a
il faut choisir.

En d'autres termes (3) :


L'intégration, c'est du racisme.

En d'autres termes (4) :


Entre la droite mollassonne ou fascisante et la gauche véritable,
y a pas photo.

En d'autres termes (5) :


Que l'intégration, même soi-disant "réussie", ne fait que déplacer le problème,
les Turcs, eux, au moins, l'ont bien compris :

LIEN

… ce que tous les geeks avaient, eux aussi, compris depuis longtemps :  intégrer, c’est l’inverse de créer un lien. Embedder ou linker, il faut choisir !

 

h

 

* Cfr La Rumeur, Plus que ça à faire, minute 3 et 12 secondes
** Un livre récent et intéressant sur la question : Sociologie des élites délinquantes


 

 

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