Et la violence policière ?
Le pouvoir, qu'il soit religieux ou politique ne rit jamais. Plus un
système
est absolu, dictatorial, plus autour de lui, tout devient
triste.
Alors un
éclat
de rire qui explose là-dedans a la violence
d'une bombe, il fait
voler en éclats
tout le dispositif de terreur
et
il libère l'homme de la peur.
Dario Fo
Elle ne pose qu'avec plus d'urgence spectaculaire
que les violence sociales, religieuses, conjugales, capitalistes, atomiques et mentales
la question de la nécessité de critères légitimes de son partage
dans le temps, l'espace et les têtes.
Vive la police ?
Pourquoi pas, pourvu qu'elle ne soit pas
univoque, exclusive, monopolistique, privilégiée, unilatérale, systémique, homofocale, monolithique, unidirectionnelle, partiale, uniforme, trustée, homogène,
butée, aveugle, revancharde ?
C'est ce que signifiait notre présence le 22 septembre 2013 au quinzième anniversaire
de la mort par étouffement policier de
Semira Amadou :
Photos de Céline Rallet, Jean-François Jans, Yed Nadia Shihab El Meshehedani et Christophe Delaetere
C'est aussi ce que signifiait la manifestation policière contre les violences perpétrées à leur endroit le 23 octobre 2013 :
POUR CONCLURE