Bénédicte du Bois :

Notre destinée : vivre entre 2 eaux. L'eau-de-vie et l'au-delà.

Nicolas Therrien :

"Vous êtes pas tannés de mourir, bandes  de caves? C'est assez ! "
(traduction : Vous n'en avez pas marre de clamser, bande d'idiots? C'est assez !)
Claude Péloquin, poète
québécois

 

Anonyme :

 

Théophile de Giraud :

Soyons courtois avec la mort :
offrons-lui d'abord un grand ver de bière,
puis une éjac faciale pour lui apprendre à vivre!

Hélène Taquet :

 

 

Ivana Momcilovic :

 

"Toutes les morts sont les mêmes,
ce n'est que les vies qui se différencient."
(Mao Zedong)

 

Xavier Löwenthal :

 

 

Michel Suppes :

"Privée d'r, la mort meurt d'asphyxie
dans le mot"
(Edmond Jabès, je crois)

 

 

René Spirlet :

"Je ne mourrai pas, même si on me tue ! "
(Giovanni Guareschi)

 

Antoine Wiertz :

 

 

Xavier Wéry :

Le défi est l'éternité choisie, toute religiosité bue !

Du pinard pas baptisé. Du sang dans nos veines.
La mort, mords-la!
Pas mort, mords-moi le noeud ! Yeaah.
La mort, une question de fine particule ? M' ors et déjà, vivant!
Mort? Mords-lui la queue !

 

Juan d'Oultremont :

 

 

Patrick Moser (extrait de Manifestations Célestes) :

 

 

"C'était une marquise, à la cour de Louis XVI,
qui prétendait qu'en se concentrant suffisamment,
l'on pouvait s'empêcher de mourir...
Elle n'est probablement morte que d'une distraction..."

 

Pierre Luth :

 

Piet Lincken :

À l’infini la route du Nord lâche longuement
Le courage, la peau, le vagin couvert de sang,
L’on vibre en allumant la lampe car l’on a froid,
L’on a peur, mais tant pis, personne ne prête attention à personne.

Silencieuse, la peau s’abandonne à la crique,
Vide et morveux l’on renifle après la ville
Comme dans une poche d’air les haleines épaisses
Et les dos, sacs mouillés, puent dans ces bus.

Certains savent que placés entre deux points
L’observation échoue : manque de temps, manque de distance,
Et excès de point de vue. Croisons les fers :
Mutisme et cri, glace et lave, point final.

*

Finie toute mord la tâche d’être,
Rage, eau, vague, le vin t’ouvre
Sur la vibration des lumières,
Coule en vapeur rouge, comme d’un pis le lait sur l’herbe.

Le cirque des os qui claquent, l’on rit
En claquant des pieds, l’armée commande qu’on y aille
À la boucherie, on hoche la tête et l’on respire
Glacé de la tête aux pieds, derrière la haie des arbres.

Au môle frappé des souffles qui viennent de loin,
Les nuages arrachés en morceaux coupent, hachent,
Salement les usines toussent d’une odeur de frites ;
Suffit ! l’on a assez crevé pour aujourd’hui.

 

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